Le vendredi 31 mai à Nogaro s’est déroulée la 19ème édition du Prix Jeune Mousquetaire, qui récompense les primo-romanciers et permet à tout un chacun de rencontrer chaque année de nombreux auteurs naissants et confirmés, d’échanger sur divers thèmes et de partager l’amour des mots et de la littérature.
Pour clôturer l’événement, le président de l’édition 2024, Olivier Adam, après un discours rempli d’humour, a annoncé le grand gagnant du prix : Louis Cabaret avec "Tout part la nuit".
Les cinq romans en lice
Les nouveaux venus de Adèle Gascuel :
À la suite d’une immense tempête qui s’abat sur Paris, des individus y font soudain leur apparition. Ils sont rapidement dénommés « nouveaux venus » par les chaînes d’information en continu. Personne ne sait rien sur eux, mais les spéculations vont bon train. Quelles que soient leurs intentions, serons-nous prêts à les entendre ?
Le roman de Jeanne et Nathan de Clément Camar-Mercier
L’histoire de Jeanne et Nathan est celle d’un réel que l’addiction met à distance, qu’elle rend supportable ou transcende en le falsifiant. Réunis, ils s’inventent un monde, une destination, un rêve de bonheur. Leur romantisme c’est l’amour fou de Tristan et Iseut ; leur échappatoire celle des enfants perdus de Peter Pan. Un envol.
Tout part la nuit de Louis Cabaret
Par appréhension ou par habitude, peut-être par confort, elle n’a jamais quitté la petite ville où elle est née. Pourtant, le quotidien de Tiffanie ne tient qu’à un fil. Deux enfants à charge, un ex-mari en prison, la fatigue qui s’accumule dans son corps d’aide-soignante. Et la violence, sourde, latente, qui explose parfois quand Chris, son fils de quinze ans, perd le contrôle ou quand les copains ont un peu trop bu.
Il suffit d’une rencontre avec un nouveau venu le soir du 14 Juillet pour inverser la tendance. En Marvin, Tiffanie trouve un compagnon capable de l’épauler et de gérer ses fils. Un compagnon parfait, sauf aux yeux du cadet, Joris, qui n’arrive pas à lui faire confiance. Mais qui croirait un enfant de sept ans ?
Adieu Tanger de Salma El Moumni
Dans les rues de Tanger, Alia se sait scrutée. Sa présence dérange sans qu’elle comprenne pourquoi : on la déshabille du regard, on l’insulte, on la suit. Alors dans le secret de sa chambre, elle commence à se prendre en photo. Elle pose pour voir ce que les hommes voient, et ces séances deviennent peu à peu son rituel.
Alia fréquente Quentin, un français de son lycée. À ses côtés, elle découvre un monde de privilèges, de désinvolture, mais une liberté finalement bien fragile. Lorsque ses photos se retrouvent en ligne, coupable d’outrage à la pudeur malgré elle, Alia doit fuir son pays. Sans savoir si elle reverra un jour Tanger, elle s’installe à Lyon où elle se croit enfin à l’abri. Jusqu’à ce que son passé finisse par la rattraper.
Georgette de Dea Liane
"Georgette était notre bonne, mais le mot était imprononçable". Georgette veille sur les rituels qui scandent la vie de la narratrice et de son frère : le bain, les repas, le lever et le coucher, les fêtes, les voyages. Elle est aussi la seule à savoir comment se débarrasser des serpents et des scorpions. Georgette est une seconde mère. Elle est indispensable. Mais socialement, elle demeure une fille, c’est-à-dire une domestique.
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