Le compositeur Paul Lacome nacquit au Houga en 1838. Toute sa vie durant, Paul
Lacome se passionna pour la musique, écrivit des œuvres lyriques, composa de
nombreuses pièces pour le piano et fréquenta les salles de concert. A un moment de sa carrière, il fut aussi critique musical. « Bonne oreille, bonne plume » précise Alain Bonte, directeur du Conservatoire des Landes. Il se distingua dans le domaine lyrique, composant une bonne douzaine d’opéras-comiques, d’opéras-bouffes et d’opérettes jouées partout en Europe : « à Londres, Berlin, Genève, Bruxelles, Naples… » raconte Alix de Selva, petite fille de Paul Lacome.

Parti très jeune du Houga, après avoir remporté un concours de composition d’opérette, il rencontra à Paris des compositeurs célèbres (Saint-Saens, Bizet, Debussy, Verdi etc...), il se lia d’amitié avec Chabrier avec lequel il entretint pendant longtemps une correspondance régulière. Après une carrière nationale et internationale, il revint au Houga et fonda dès 1902 l’école de musique de Mont de Marsan devenue depuis le Conservatoire des Landes.

Paul Lacome a écrit plus de deux cents œuvres répertoriées pour la plupart dans un
registre musical léger. On lui doit tout particulièrement d’avoir fait connaître la musique espagnole en France à une époque marquée par un fort attrait pour l’exotisme… Parmi les pièces les plus connues comme « la Feria » on retrouve cet attrait pour l’Espagne. De nos jours on trouve au Houga, près de sa maison natale, le Parc Lacome qui est classé monument historique. Nous avons restitué dans la deuxième moitié du reportage, le discours prononcé à l’occasion de l’inauguration en 1925 du Parc Lacome par Joseph de Pesquidoux, académicien, ce texte qui est un vibrant hommage au compositeur folgarien cinq ans après sa disparition.